LA TERRE ET SES CAPRICES

Initiation à l'émaillage 11/09

Depuis le mois d'octobre novembre, avec frédérique nous essayons de pratiquer l'émaillage. Ce n'est pas une mince affaire. Nous avons acheté des colorants de masses et des liants pour pouvoirs effectuer nos essais. En atelier, nous travaillons principalement 2 terres (le grès rouge et le noir). Nous avons donc pratiqué l'émaillage sur ces deux matières. Et là, les ennuis ont commencé ! En effet, comme nous sommes l'une et l'autre deux novices en ce domaine et que nous pratiquons cette discipline en autodidactes, nous faisons beaucoup de bêtises mais des aneries qui nous permettent de progresser et de nous rendre compte à quel point l'émaillage est un apprentissage long et très méthodique;

Pour la petite histoire, il faut savoir que Frédérique est une personne au combien douée mais quelque peu "approximative" autrement dit les pesées de liant et de colorants ne sont pas son fort. En effet, l'émaillage conjuguent à la fois la création par ses couleurs et aspects mais également une rigueur trés importante par la pesée des ingrédients nécessaires à la fabrication d'un émail dit parfait (ce qui est loin d'être notre cas pour le moment).

La difficulté réside également dans l'application de l'émail. Faut-il opter pour la pulvérisation ou pour le bon vieux pinceau. Nous avons essayé les deux cas et là encore ça n'a pas été triste. Vous vous en rendrez compte pas vous même lorsque vous regarderez le monstre bleu...

Une fois l'application de l'émail clarifiée nous voilà bonnes pour attendre la cuisson des pièces. Et bien oui, c'est encore une étape délicate car nous ne savons pas à l'avance ce que les mélanges vont rendre. Sur les photos nous constatons que tous les morceaux testeurs sont quasi identiques mais ce qu'il faut savoir c'est qu'ils prennent réellement leur identité lors de la cuisson. C'est donc une étape importante et stressante pour nous. Si nous estimons que les tests ne sont pas concluants, il va falloir tout recommencer, reprendre notre cahier où nous notons nos dosages et effectuer de nouvelles expériences.

Voilà les pièces sont enfin sorties du four et nous sommes mitigées, certaines sont satisfaisantes d'autres plus ou moins ratées. Nous pouvons essayer de tenter de réaliser de l'émaillage en grandeur nature sur certaines oeuvres, en sélectionnant bien le rendu souhaité.

Nous avons conclu, pour nos premières expériences en la matière que sur de la terre noire, l'émail est beaucoup plus joli et lumineux, que le liant est plus qu'important dans le rendu et que la manière de passer l'émail sur une pièce contribue à 50% au rendu final.

Nous ne désespérons pas et nous continuons nos recherches.

 

 



10/01/2010
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